DOUBLE SÉANCE - Cycle "Le Chant du monde" /
Cycle Traduction Séance du 24 mars 2014
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Patrick Saurin mène des recherches sur l’ancien Mexique depuis une trentaine d’années. Il a publié notamment : Teocuicatl. Chants sacrés des anciens Mexicains, Muséum national d’histoire naturelle et Institut d’ethnologie du Musée de l’Homme, 1999 ; La Fleur, le chant, In xochitl in cuicatl. La poésie au temps des Aztèques, Jérôme Millon, 2003 ; Chants à Celui par qui l’on vit, La Pierre d’Alun, 2004 ; Les Fleurs de l’Intérieurs du Ciel, José Corti, 2009.
Dans le cadre du Cycle Traduction : "À l'entour de la traduction. L'exemple de la poésie nahuatl de l'ancien Mexique"
Présentation : Traduire ne se résume pas à la simple entreprise qui consiste à faire passer un texte d’une langue dans une autre. Cette activité s’accompagne d’une réflexion qui touche tout à la fois des choix de mise en page, des commentaires, des comparaisons, des associations. Il arrive parfois que cette réflexion transporte le traducteur et son lecteur dans une rêverie née de cet hors champ qu’appelle la traduction du poème. C‘est cet entour de la poésie que nous nous proposons d’explorer à travers l’exemple de la poésie nahuatl de l’ancien Mexique.
Dans le cadre du Cycle "Le Chant du monde" : "Autopsie du poème qui ne chante plus. La poésie nahuatl de l'ancien Mexique au chevet du poème de notre temps."
Présentation : Aujourd’hui en Occident, la poésie s’écrit avec parcimonie, se lit peu, se dit encore plus rarement, et ne se chante quasiment plus. Pourtant, dans les sociétés qui ont précédé la nôtre, le poème était chant. Ces anciens mondes et leurs chants, si nous les convions, peuvent-ils nous révéler quelque chose de cet effacement du chant dans le poème ? Nous allons tenter l’expérience en appelant à notre rescousse la poésie en langue nahuatl des anciens Mexicains.