En reprenant le terme de "transbordements" prisé par Édouard Glissant, nous avons consacré cette troisième séance du Cycle Traduction à deux expériences singulières de traducteurs hispanistes qui ont choisi de parcourir avec ferveur les passerelles vers la poésie en langue espagnole. Victor Martinez nous a parlé de ses traductions d'Antonio Machado, de Juan Ramon Jimenez et de Leopoldo Panero. Olivier Liron nous parlé de sa première traduction française du grand poème El sueño de las escalinatas de Jorge Zalamea (parue en 2009 dans la revue La nouvelle anabase), mais aussi des traductions en espagnol de la poésie d'Édouard Glissant.
Olivier Liron avait traduit le grand poème de Jorge Zalamea, Le songe des grands escaliers, au sein du N° 5 de La nouvelle anabase (revue d'études persiennes, sous la dir. de Loïc Céry, Saint-John Perse et l'écho des langues, Poésie et traduction Paris, L'Harmattan, 2009) et plus particulièrement, d'un dossier intitulé "À l’écoute d’un dialogue : Jorge Zalamea et Saint-John Perse". Il s'agit là de la toute première traduction française du poème de Zalamea, en exlusivité dans ce numéro spécial de La nouvelle anabase entièrement consacré à la question des traductions de Saint-John Perse.
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Page consacrée au N° 5 de La nouvelle anabase
Victor Martinez a évoqué ses traductions du poète espagnol Leopoldo María Panero, quelques jours après la mort de ce dernier, le 5 mars 2014 à Las Palmas de Gran Canaria. Il lui consacre un dossier dans le N° 145-146 de la revue Po&sie (avec des traductions inédites) et est paru en 2013 aux Éditions Fissile Bonne nouvelle du désastre, dans une traduction de Victor Martinez et Cédric Demangeot.