À lire : Article de France-Antilles du 31 mai 2014 sur la participation de Dissidents antillais aux cérémonies officielles du 70e anniversiaire du Débarquement. CLIQUEZ CI-CONTRE
À lire : Le discours prononcé par George Pau-Langevin, Ministre des Outre-mer, lundi 2 juin 2014 à l'occasion d'une cérémonie militaire d'hommage national aux Dissidents des Antilles et de la Guyane à Paris, aux Invalides. CLIQUEZ CI-CONTRE
Un extrait du documentaire Parcours de dissidents qu'avait consacré
la cinéaste Euzhan Palcy en 2006 à l'Histoire des dissidents antillais.
Sujet du JT de France Ô du 5 juin 2014 à propos d'une rencontre organisée entre des dissidents antillais et une classe de collégiens d'Île-de-France.
Sujet du JT de Martinique 1ère de juin 2014 à propos de Rémy Oliny,
l'un des derniers dissidents de Martinique.
À lire : Pour en savoir plus sur l'aventure des Dissidents martiniquais et guadeloupéens, consultez ce dossier synthétique réalisé par des responsables de l'ONAC-VG (Office national des anciens combattants et des victimes de guerre). CLIQUEZ CI-CONTRE
En ce 75e anniversaire du Débarquement de Normandie, l'Institut du Tout-Monde tient à rappeler le sacrifice de plus de 2000 jeunes Antillais et Guyanais qui, de 1940 à 1945, ont rejoint les forces alliées pour combattre la barbarie nazie. L'Histoire les connaît par le nom que leur donna le régime de Vichy : l'Amiral Robert, représentant de Pétain aux Antilles, les nomma les "dissidents".
Les survivants de cette page de notre Histoire sont aujourd'hui peu nombreux et il nous importe plus que jamais de leur rendre l'hommage qu'ils méritent. En 2009, dans le document que lui avaient consacré Mathieu Glissant et Yves Billy, Édouard Glissant se souvenait avec émotion du rôle crucial des Dissidents, et situait dans ces années d'Occupation et d'élan vers la liberté, l'origine de sa notion de "Tout-monde". C'est pourquoi il nous paraît important de débuter le montage que nous vous proposons, par un extrait de ce documentaire, Édouard Glissant, la créolisation du monde, avant d'autres évocations : un extrait du sujet de JT de Martinique 1ère que vous trouverez plus bas, ainsi que certains clichés d'époque, photos rares de cette épopée véritable, tirées d'archives militaires ou privées. Et puis les témoignages des honneurs qui sont rendus aujourd'hui à ceux qui ont survécu, et à ceux qui sont tombés sur les théâtres d'opérations, "Morts pour la France". L'illustration sonore choisie : la chanson "Sa nou yé" par laquelle le groupe guadeloupéen Soft a su trouver les mots et les accents justes pour se souvenir de cet héroïsme inouï que nous saluons aujourd'hui avec respect et humilité.